“Prévention des risques d’incendie et d’explosion pour les chariots automoteurs fonctionnant au GPL : Nouvelle publication de l’INRS pour les utilisateurs”
D’après les données de l’INRS, l’adoption du GPL n’a cessé d’augmenter depuis les années 1970 dans le domaine des chariots automoteurs et des élévateurs, représentant désormais 85% des moteurs thermiques. Cette popularité est attribuée à ses performances et à sa convivialité d’utilisation. Toutefois, il est important de noter que le GPL est un mélange de deux gaz inflammables, le butane et le propane, un aspect crucial malgré le succès rencontré.
Le document présente en détail les propriétés physiques et techniques du GPL, soulignant l’importance de les comprendre pour une utilisation sécurisée. Ensuite, il identifie les risques potentiels, notamment les fuites, qu’elles soient inflammables ou non, ainsi que le risque d’éclatement du réservoir. Il souligne également qu’à partir de 1989, suite aux mesures de sécurité prises pour les véhicules automobiles, les chariots automoteurs doivent obligatoirement être équipés d’une soupape de sécurité afin de limiter la pression interne des réservoirs.
L’INRS souligne l’importance cruciale d’une formation spécialisée sur le GPL pour tous ceux qui utilisent ce carburant dans les chariots automoteurs et les équipements associés. Cette formation doit aborder en détail les règles d’utilisation ainsi que les consignes de sécurité relatives à la station de ravitaillement et au remplacement des réservoirs mobiles, tels que les bouteilles de gaz.
En outre, il est essentiel que les individus reçoivent une formation et un entraînement adéquats sur les techniques nécessaires pour gérer efficacement les situations d’urgence.
En ce qui concerne les opérations de maintenance, l’INRS rappelle l’importance de suivre la méthode des “4 C” : vérifier l’état général de l’équipement, s’assurer qu’il n’y a pas de fuites, contrôler le bon fonctionnement des dispositifs de coupure, et examiner les rejets à l’échappement.
Elle détaille aussi les préconisations complémentaires et finit en mentionnant les mesures d’urgence face aux dangers liés aux incendies et aux fuites.